Circuit Vapeur Denis Papin



Les membres construisent

 La BB 66000
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Construction d'une locomotive de type BB66000 afin d'épauler le TGV de l'association lors des heures de pointes, ainsi qu'en cas de défaillance (rare !) de celui-ci.

Les BB66000 réelles et diverses variantes ont été construites pour la SNCF en 438 exemplaires, de 1960 à 1971. Elles ont tracté au cours de leur carrière tous types de trains, du train de marchandises local au grands express, en passant par les trains de messageries et omnibus les plus divers. Elles ont circulé partout en France. Si les premiers exemplaires commencent à être réformé, la remotorisation et la modernisation d'environ 1/3 de la série par la SNCF, ainsi que la revente d'exemplaires reformés à des entreprises de génie ferroviaire ou des opérateurs privés, devraient permettre de voir ces machines sur nos voies de chemin de fer pendant encore un vingtaine d'années. Certaines franchiront alors les 60 ans de carrière, ce qui est exceptionnel pour une locomotive diesel.

Le modèle réduit sera construit à l'échelle 1/5e (alors que la voie utilisée demanderait logiquement une échelle de 1/8e). Cette "distorsion", tout en conservant à la machine des proportions réalistes, permettra de lui assurer une certaine présence tout en permettant à un adulte de se tenir confortablement dans la cabine de conduite. La machine mesurera ainsi trois mètres de longueur pour une largeur de 60cm et une hauteur de 85cm, pour une masse pressentie entre 350 et 450kg. Une belle bête ! Moteur Bernard type W118 de 7 chevaux, transmission hydraulique si tout va bien. L'objectif étant de tracter une douzaine de passagers adultes à la vitesse maximale de 10km/h.

 

 

Découpe des tôles du châssis sur la torche plasma à commande numérique de l'IUT d'Orléans.

   

  

Ebavurage de retouche des pièces. Elles sortent très propres de la découpe plasma, l'ébavurage est vraiment minime.

Première présentation des pièces constituant le châssis.

Le moteur initialement prévu : un Bernard des années 60 en parfait état de marche, mais il est trop large et haut et sera remplacé par un moteur plus compact.

Première présentation, près du premier demi-châssis, d'un brut de roue. C'est là que l'on s'est aperçu que la roue à l'échelle entrait en "conflit" avec les longerons du châssis. En effet, la loco est réduite à l'échelle 1/5e, sur une voie de 184mm qui correspond à une échelle de 1/8e ; comme si on fabriquait la BB66000 à l'échelle 1/5e, mais pour de la voir métrique... et les roues se trouvent alors pile dans les longerons intérieurs qu'il aurait fallu sur écarter dès le début, mais on ne pense pas à tout... Les roues seront donc diminuées en diamètre, le rapport de réduction de la transmission par chaîne sera alors adapté de façon à conserver une vitesse souhaitée de 10km/h environ à régime maxi.
Simulation de la mise en place de deux roues : elles sont toujours à un diamètre trop grand.

 


 

La simulation est ici faite avec des roues en carton, au diamètre qui sera celui finalement retenu (185mm au lieu de 230)

 


 

Premiers tests d'ergonomie de conduite, en testant la position du siège du mécanicien. La tôle sur laquelle le "conducteur" pose les pieds simule le fond de ce qui est sur la vraie machine le réservoir de gazole.
 

1. L'essieu monté, avec ses roulements

 
2-3. Le bogie avec, sur la photo 3, sa rotule de fixation sous le châssis.


4. Détail des boîtes d'essieux, dans lesquelles les roulements sont montés dans des rotules.


5. Une série de boîtes d'essieux moulées en aluminium, avec logo du CVDP


6. L'ensemble moteur monté sur l'avant du châssis.

 

 

 

 

 

  

modifié le mercredi 23 octobre 2013 

 

 

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